Un séminaire de formation de trois jours, entre le 15 et le 17 mai , au profit de journalistes (ils sont huit) du réseau de Nouadhibou en plus d’une dizaine d’autres journalistes d’autres horizons est organisé à Nouakchott par l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) et financé par l’union Européenne (U.E) Durant ces trois jours, les membres du réseau de journalistes ainsi que les autres journalistes vont suivre des présentations en arabe sur les migrations et l’impact du rôle du journaliste dans ce domaine. Les présentateurs au diapason du sujet vont sûrement donner des exemples explicites sur les terminologies à utiliser sur la migration, des discours et stéréotypes utilisés ça et là fustigeant les migrants, les divers types de migrants et leur signification, la différence entre traite de personnes et trafic illicite de migrants. Tout cela dans une langue que nos confrères arabophones en séminaire appréhendent contrairement à ce qui a eu lieu à Nouadhibou les 25et 26 janvier dernier. Notons que tout cet arsenal mis en place, ateliers de sensibilisation des journalistes, invitation d’experts, déplacements, dotation de matériels, n’a pour objectif principal qu’une meilleure acception, une humaine représentation du migrant. Signalons enfin que ce sont deux experts en journalisme issus de la Chaine Qatarie El Jazeera qui supervisent cette formation. Il s’agit du Dr Hassen Said EL Moujemar , président division partenariat et recherches et El Hassen Rachidi Directeur du panel des correspondants au Moyen Orient et en Afrique du Nord, tous vdeux trtavaillant pour El Jazeera. Rappelons enfin que l’OIM en tant qu’organisme des Nations Unies chargé des migrations, elle agit avec ses partenaires internationaux en vue d’œuvrer au respect de la dignité humaine et au bien-être des migrants. Son objectif est de promouvoir le développement économique et social à travers les migrations et contribuer à relever les défis croissants que la gestion des flux migratoires. Les domaines d’activités de l’OIM en Mauritanie sont : appui du contrôle des frontières, la prévention des conflits, la stabilisation des communautés, la lutte contre la traite. Les activités de l’OIM prennent la forme d’assistance directe, de partage d’informations, de sensibilisations par le biais de la presse. Tout cela dans le but de protéger et assister les migrants dans le besoin et aider les gouvernants à renforcer leurs capacités de gestion des migrations. Dans ce cadre, il faut insister sur le fait que la Libye a vraiment besoin plus que jamais de l’assistance de l’OIM pour trouver les moyens adéquats pour la gestion de flux de centaines de mille de migrants laissés pour compte et devenus une proie facile pour les extrémismes de tout bord. A.W
