Sur demande du parquet, le pôle de lutte contre la gabegie a siégé d’urgence depuis lundi 17 février et a décidé de lever toute restriction sur les avoirs, comptes bancaires ainsi que l’annulation du mandat d’arrêt international concernant l’homme d’affaires Mohamed ould Bouamatou et son chargé d’affaires Ould Debagh. C’est en tout cas ce que rapportent des sources proches du sérieux site Al Akhbar. La même source précise aussi que le pôle de lutte contre le terrorisme au sein du tribunal a siégé le mardi 18 février afin de prendre la décision de levée de toute poursuite judiciaire par l’annulation du mandat d’arrêt à l’encontre de l’homme politique très influent Moustapha ould Limam Chavii. Ces hommes d’affaires auraient été informés de la décision d’annulation des poursuites contre eux par l’un des conseillers du président de la République lors de sa récente visite de la capitale anglaise, Londres, pour participer au sommet sur l’investissement en Afrique. Ils sont donc libres de rentrer chez eux après ce long exil. Par ailleurs, selon l’opposition, la justice mauritanienne avait lancé des mandats d’arrêt à l’encontre de Mohamed O. Bouamatou, Moustapha O. Limam Chaffii et Mohamed O. Debagh pour leur opposition au pouvoir de l’ancien président Mohamed O. Abdel Aziz. Celle-ci avait demandé, lors de ses rencontres avec le président Ghazouani, l’annulation des mesures prises à l’encontre de ces opposants en exil et de leur permettre de rentrer au pays. Des sit-in avaient même été organisés auparavant devant le palais présidentiel pour demander le retour de ces personnes et l’un des conseillers de la présidence de la République avait déclaré, lors de l’une de ces manifestations, que le dossier bénéficiait d’un intérêt particulier de la part de la présidence. Durant son pouvoir, l’ancien président Mohamed O. Abdel Aziz avait contraint bon nombre de ses opposants à s’exiler dont les plus importants sont Mohamed O. Bouamatou, O. Chafi, O. Debagh, en plus des journalistes Hanefi O. Dehah, Sidi Ali O. Bellamech, le poète Mohamed Yahya O. M’Seydif et la troupe Ewlad Leblad. Des journalistes tels que Ahmed ould Cheikh, du Calame, Moussa ould Samba Sy et Jedna ould Deida de Nouakchott quotidien sont sommés de rester à l’intérieur du pays.
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