Les travailleurs; infirmiers, médecins ainsi que les spécialistes du Centre hospitalier de Nouadhibou (CNHNDB) ont récidivé en organisant ce début de semaine un arrêt un sit in devant leur lieu de travail. Cette manifestation pacifique avait pour objectif d’attirer l’attention des autorités administratives publiques sanitaires sur la situation difficile du centre hospitalier. Les infirmiers, médecins généralistes et les spécialistes ainsi que les simples travailleurs cherchent par cet acte justifié, selon eux, afin d’améliorer leurs conditions de travail. Lors de cette manif, le spécialiste en médecine interne Dr Mohamed Lemine EBBE a souligné que le CNHNDB n’a plus les capacités d’absorption des services. Il s’est offusqué en se demandant comment un médecin peut-il travailler alors qu’il n’a même pas de bureau ? Dans de telles conditions, comment le docteur peut-il travailler et servir les populations, somme-t-il ? Quant au spécialiste Dr Bahah Med Sghair, il a rappelé que le centre hospitalier qui devait être au moins un étage, n’a été construit que une surface exigüe de 30% de sa superficie initiale. D’autres intervenants lors de cette deuxième sortie ont mis en relief le fait qu’ils n’ont pas encore reçu leurs encouragements seuls moyens pour eux de survie selon eux. D’autres ont parlé d’une attente de recrutement de plus de 20 ans. Notons qu’auparavant les manifestants du CNHNDB ont parlé vendredi 28 octobre de la situation difficile à tenir car, disent-ils, cela fait cinq mois qu’ils n’ont pas reçu leurs émoluments. Ce problème concernerait tout le personnel du CHNDB. Ensuite, les travailleurs médecins et spécialistes ont mis à nu la situation du centre de santé le plus grand à Nouadhibou. Une situation qui laisse à désirer : pas de seringue, pas de coton, pas de pansement pour les visiteurs qui veulent avoir les premiers soins somment-ils. Une situation catastrophique qui demande un remède rapide afin de faire sortir le CHNDB de la léthargie dans laquelle il vit depuis longtemps et d’après eux est un secret de polichinelle. Pis, certains malades sont en train de chercher d’autres moyens de thérapie en tapant d'autres portes loin de ce centre très décrié par les populations.
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