La Chronique de B.Fall avant les quarts de finale ce soir | Nor Info

La Chronique de B.Fall avant les quarts de finale ce soir

ven, 09/12/2022 - 16:24

Le Brésil domine ce début de rencontre sans ambages. Toutefois, le penalty accordé par l'arbitre français m'apparaît très sévère. Le Var aurait dû intervenir pour appeler l'arbitre à revoir l'action. Le Coréen cherchait à dégager le ballon quand le brésilien a surgi en trombe venant de derrière. La volonté de fauter est évidemment absente. Certains peuvent soutenir qu'il y a penalty. Pas moi, en tout cas pour qui l'élément moral, l'intention de provoquer la faute est totalement absente. Les pieds se sont téléscopés c'est tout. Les pauvres Coréens un peu trop disciplinés n'ont pas protesté. Et le Var comme souvent dans ce Mondial est resté sans réaction. Indépendamment de ce fait divers, sans incidence sur le déroulement de la partie, les artistes brésiliens nous livrent un festival de Samba gratuit. Richarlison fait un numéro dans la surface et après un petit mouvement collectif où le ballon a circulé entre les pieds brésiliens il s'en va marquer facilement devant une défense tétanisée. Tout au début de la partie, après une action collective où toute la panoplie du jeu brésilien a été exposée Vinicius en grande forme et techniquement très au-dessus de la mêlée marque un but d'une grande sûreté. Neymar aura marqué le penalty contestable. Moins de 37 mn de jeu et le score s'envole 4-0. Les magiciens brésiliens sont en train de crucifier la pauvre Corée du Sud venue en victime expiatoire. Mais quelle action ? Et surtout quel centre de Vinicius millimètré, lifté pour atterrir sur le pied droit de Paqueta qui fusille le gardien. Une offrande qu'on ne voit pas souvent sur les terrains. La Corée a beau remonter un score face au Portugal ce 4-0 cinglant n'est pas remontable. Fin de la première période où les Coréens auront bu le calice jusqu'à la lie. Les Coréens marquent un joli but dignement acclamé par leurs supporteurs comme s'il s'était agi d'une égalisation. Ils sauvent quelque part l'honneur comme on dit. Six matchs sont passés en trois jours. Le constat qui s'en découle est accablant pour les challengeurs tous éliminés par les favoris. La hiérarchie établie depuis des décennies reste implacablement respectée. Les illusions de victoires arrachées dans les matchs de poules contre quelques grandes équipes s'estompent avec une réaction quelque peu impitoyable des grandes équipes lors des matchs à élimination directe plus motivants où le montée en puissance des grandes équipes fait tout de suite la différence. Comprenons que les défaites au cours de la troisième et ultime journée, hormis pour la Belgique et l'Allemagne vieillies et déclinantes, de certaines équipes pour la plupart déjà qualifiées, France, Brésil, Portugal et à un degré moindre l'Espagne, étaient anecdotiques. Certains vainqueurs, Tunisie et Cameroun, étant déjà éliminés. Oublions dès lors ce premier tour et concentrons-nous sur le reste de la compétition. Des équipes se positionnent comme de probables favories pour la Coupe. Citons la France avec ce diable de Mbappé déjà auteur de 6 buts et meilleur buteur, l'Angleterre avec ses pépites de jeunes attaquants et un collectif jouant tous, à une exception près, dans le même championnat. Et quel championnat ? La première league où évolue quasiment le gratin mondial. Ensuite, le Brésil qu'on vient de voir avec ses artistes, qui développent le football le plus spectaculaire et sans doute l'un des plus efficaces, reste toujours un danger. D'autant que ses lignes défensive et offensive sont plus équilibrées. Déjà trois belles écuries en lice. L'Argentine, l'Espagne et le Portugal seront scrutés dès demain. À moins que le Maroc, notre dernier espoir continental, ne vienne contester cette hiérarchie pour venir à bout d'une Espagne impétueuse avec sa galaxie des jeunes surdoués, Torres, Gavi et Pedri. Toute notre fierté sera portée demain par des Lions de l'Atlas dont le brillant parcours devrait produire ses fruits dans ce huitième de finale auquel nous serons tous aggripés pour soutenir la dernière équipe africaine après ls disparition de 4 autres africaines et 6 asiatiques. Une hécatombe ! Alors que vive le Maroc pour obtenir sa qualification et aller jouer enfin dans la cour des grands. Bechir FALL  SUR FACEBOOK