Le Groupe parlementaire Espoir Mauritanie et le président de la CNDH condamnent l’arrestation de Oul Ghadde | Nor Info

Le Groupe parlementaire Espoir Mauritanie et le président de la CNDH condamnent l’arrestation de Oul Ghadde

mer, 27/03/2024 - 18:26

Le Groupe parlementaire Espoir Mauritanie a déclaré ce mercredi 27 mars qu’il a été surpris d’apprendre l’arrestation de l’ancien sénateur Mohamed Ould Ghadda (voir photo), président de l’ONG, Transparence Inclusive suite à la publication de plusieurs rapports dénonçant d’importants dossiers de corruption dans plusieurs secteurs. Il condamne fermement l’arrestation du sénateur et la tentative de faire taire toute voix qui tente de dénoncer la corruption sous le régime actuel, et exige sa libération immédiate. En outre Espoir Mauritanie dénonce la série de restrictions des libertés, la lutte contre la transparence, l’autonomisation de la corruption et des corrompus, et la lutte contre tous ceux qui s’y opposent. Leurs responsables appellent l’opinion publique, les médias, les blogueurs, les parlementaires et toute la société civile à s’élever contre les pratiques du régime visant la restriction des libertés, la propagation de la corruption et la protection des corrompus et les tentatives de neutraliser tous les organes de contrôle et d’inspection. Pour ce qui concerne, l’arrestation de Ould Ghadde, ce mouvement est rejoint par le président de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) Me Mohamed Salem ould Bouhoubeyni. Celui-ci, malgré sa proximité du pouvoir, a dénoncé cette arrestation arguant qu’elle est illégale. En effet, pour lui, la mise en prison de l’ex-sénateur et président de l’Organisation Transparence Inclusive (OTI) suite à une plainte déposée contre lui par la société BIS TP5 est venue avant l’heure, contre la loi, contre les conditions de la détention préventive stipulé dans l’article 138 et contraire au principe de la présomption d’innocence. Me Oul Bouhoubeiny a ajouté, dans une déclaration dont copie est parvenue à Saharamedias, que la décision d’arrêter le président de l’OTI ne se justifie pas, il ne doit même pas être gardé à vue.