La ville de Nouadhibou vit sous le poids d’un arrêt biologique où une léthargie économique existe et ne dit pas son nom suite. Un arrêt biologique qui vient de boucler son premier mois. Il faut dire que l’arrêt biologique qui programmé deux fois par an a des conséquences sur la vie des travailleurs du secteur. Le secteur artisanal et côtier constituent l’ossature des activités et le premier pourvoyeur de moyens financiers pour des milliers de travailleurs artisanaux. Prêts à supporter pourtant ce manque à gagner, les artisanaux contre la « gazra » (une sorte de non respect de l’arrêt par certains pêcheurs) demandent aux GCM et aux contrôleurs en mer d’être vigilants en instituant un contrôle strict de cet arrêt combien important pour la régénération de la ressource.. Notons que l’arrêt biologique a pour conséquence directe l’arrêt de la pêche du poulpe et partant sa vente parfois assez importante octroyant un bon pactole aux pêcheurs. La majorité des pêcheurs du domaine retournent chez eux en attendant l’ouverture de la pêche du produit très prisé et bon marché. D’autres plus entrepreneurs, au lieu de rester les mains croisées, se transforment en s’investissant dans le secteur de la vente du poisson à écailles durant la période de l’arrêt biologique. D’autres vont s’occuper du commerce et de l’exploitation aurifère traditionnelle en attendant. Pour certains c’est la période la plus indiquée pour s’occuper de la réparation et de l’entretien des pirogues.