Les prix actuels du marché demandent révision | Nor Info

Les prix actuels du marché demandent révision

sam, 07/09/2024 - 18:12

La ministre du Commerce et du Tourisme, Mme Zeinebou Ahmadnah, a supervisé, vendredi 6 septembre à Nouakchott, le lancement de l’application et de la supervision des prix des produits alimentaires de base, et la sensibilisation au niveau marchés de la capitale dans le cadre de la mise en œuvre du protocole d’accord conclu jeudi entre le département du Commerce et du Tourisme et les fédérations du commerce et de l’agriculture. La visite a pour but de superviser directement la suspension de la réglementation des prix et de sensibiliser à la nécessité d’accélérer sa mise en œuvre, dans le cadre des efforts déployés par le gouvernement pour stabiliser les prix des produits alimentaires de base. . Dans un discours prononcé à cette occasion, la ministre a souligné la nécessité d’un engagement et d’une réponse immédiate au protocole signé avec les fédérations de commerçants et d’agriculteurs en termes de réduction et de stabilisation des prix des produits alimentaires de base La ministre était accompagnée du secrétaire général du ministère, M. Mamadou El Hadj Gueye, du wali de Nouakchott Ouest, M. Mrabih Rabou Bounenna Abidine, des directeurs de départements au sein du ministère en rapport avec le sujet. Mais plusieurs observateurs ont fortement critiqué la signature de cette réduction et stabilisation des prix des produits alimentaires de base. Pour eux, les nouveaux prix ne règlent rien car ils ont légiféré définitivement des prix qui parfois, selon la politique du marché, diminuent. A titre d’exemple, l’huile que la ménagère achetait il y a seulement trois mois à 9000 le bidon de 20 litres est passée à 11600 MRO. Le sucre se vendait à 1500 MRO avant cette stabilisation des prix. Selon eux, les autorités doivent penser surtout à la diminution des taxes douanières, la protection des produits locaux, libérer les prix, respecter la loi du marché et surtout penser aux produits que nous possédons comme la viande rouge et blanche que nous utilisons beaucoup et qui sont très chers chez le boucher. La viande de chameau, de moutons et de poulet et même le poisson qui devient rare coûtent très chers.