Le dernier arrêt biologique de l’année 2024 commence cette nuit à 00 Heure ce mardi 1er octobre. C’est ainsi que des milliers de pirogues de la pêche artisanale ont pris d’assaut les quais de l’Etablissement Portuaire de la Baie du Repos (EPBR). Un établissement qui se trouve être débordé à cause du nombre de pirogues immobilisés à la fermeture de la pêche au poulpe. Déjà, le président de fédération nationale de pêche, section artisanale nord M. Sid Ahmed Abeid avait tiré la sonnette d’alarme en demandant la création d’un nouveau port ou une extension de l’actuel pour diminuer cet engorgement des zones de l’établissement suite à l’immobilisation de plus de 10000 pirogues. Accostage qui peut durer près de deux mois en attendant l’ouverture d’une nouvelle saison. Ce qui pourrait poser le problème d’insécurité et des dérapages non voulus. D’ailleurs, le ministre des pêches, des infrastructures maritimes et portuaires M Vadil Ould Sidaty Ould Ahmed Louly avait demandé aux autorités portuaires, lors de sa dernière visite de prise de contact des départements de pêche à Nouadhibou, entre le 21 et le 25 septembre, de prendre les mesures idoines pour la sécurisation du port et les biens des pêcheurs. Donc, ceci dit, il faut noter que la fermeture aura lieu durant deux mois à partir du 1er octobre sur l’ensemble des eaux maritimes sous juridiction mauritanienne de la pêche céphalopodière et hauturière de fond. Comme dit dans l’arrêté ministériel annonçant la fermeture, il est fait exception pour la pêche hauturière de fonds des crustacés, sauf la langouste verte et le crabe (catégorie1), le merlu noir (catégorie2) et la pêche aux crabes par casiers (catégorie). Soulignons que durant un mois à partir du 20/09 , il y eut une levée d’interdiction temporaire de gestion de la pêcherie du poulpe que le département avait prise, le 20 août dernier, sur avis de l’institut mauritanien des recherches océanographiques et des pêches. Rappelons que l’exploitation de cette pêcherie est tributaire du système de quota pour préserver la biomasse via le seuil d’un Total Admissible de Captures (TAC). Les stocks de poulpe sont estimés dans une fourchette oscillant entre 35 et 40.000 tonnes. Les ressources sont exploitées par trois segments (industriel, côtier et artisanal) et ont une forte valeur marchande.
A.S pour nordinfo