
Plusieurs grands projets de développement financés et dont la première pierre a été posée depuis belle lurette attendent encore de voir le jour. En premier lieu le grand centre commercial international de la zone franche dont la pierre a été posée depuis 2017 et qui devait être livré clefs en main en 2019 est jusqu’à nos jours, à près sept ans, en arrêt des travaux depuis quelques années. Ce projet inauguré par l’ex-président Mohamed ould Abdel Aziz (aujourd’hui en détention, jusqu’à quand ?) était financé sur fonds de l’Etat pour un montant de 2,2 milliards de nos ouguiyas a subitement été bloqué pour on ne sait quelle raison après l’avancement de près de 50% des travaux. D’autres projets non moins importants n’ont pas encore vu le jour. Et pourtant ils ont été évoqués et programmés voire mis en œuvre. La construction d’un port à eaux profondes qui peut recevoir des bateaux de hauts tonnages, des navires commerciaux qui, aujourd’hui, ne peuvent accoster au quai. Pourtant ce gigantesque projet était la chasse gardée et le souci intrinsèque de l’ex-président de l’Autorité de la zone franche de Nouadhibou. Celui-ci, que d’aucuns connaissent, partira et occupera plusieurs hauts postes de responsabilité avant d’être hors-jeu, sans que le projet ne voit le jour. Durant sa période, on a tympanisé les oreilles des populations de Nouadhibou, comme quoi, l’aéroport international de Nouadhibou sera réhabilité voire la mise en œuvre d’un nouvel aéroport pour la ville. Mais en vain. Il y a aussi le projet de dessalement des eaux au profit des agriculteurs de la ville dont le montant alloué est de l’ordre de 680 millions d’ouguiyas est arrivé à terme en mai dernier sans qu’il puisse voir le jour. Voilà que les travaux ont recommencé depuis ce mois d’octobre après 5 mois d’arrêt du projet. Il faut encore attendre 8 autres mois voire plus. Ce sont là quelques projets structurels importants pour la ville de Nouadhibou et qui n’ont pas vu le jour. Ceci en plus d’un projet de développement que « Taazur » a posé la pierre en 2023 pour finir en juin dernier mais qui n’arrive pas à voir le jour jusqu’à maintenant. C’est, peut-être, cet état de fait de non prise en compte des intérêts primordiaux de la région de Nouadhibou, qui ont fait que les populations font souvent un vote sanction contre les candidats nommés par le parti proche du pouvoir.
A.S
Pour nordinfo
