
La Première Dame, Dr. Mariem Mohamed Fadel Dah, a supervisé, vendredi 21mars, le lancement de la 12ème édition du Festival “Leyali el Medh” (Nuits de Louange), organisé par le Centre des Arts Populaires du Taranim et baptisé cette année du nom du journaliste Mohamed Fall Ould Oumeir, au stade Cheikha Boidiya. Dans le discours qu’il a prononcé à cette occasion, le Ministre de la Culture, des Arts, de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du Gouvernement, M. El Houssein Ould Medou, a exprimé ses sincères remerciements à la Première Dame pour sa participation à cette noble manifestation culturelle et religieuse, elle qui soutient et valorise toujours toutes les initiatives à caractère culturel et national. Le ministre a déclaré que l’éloge du Prophète (PSL) n’était pas seulement des mots chantés par des artistes ou des poèmes ; c’était une manifestation d’amour sincère, un moyen d’évoquer la grandeur du Saint Prophète (PSL), de raviver l’amour que les musulmans ont pour lui dans les cœurs, et d’attirer sa lumière sur une humanité qui a profité de ses vertus. Le ministre de la culture, des arts, de la communication et des relations avec le Parlement a souligné que l’éloge, ou medh, n’était pas une simple récitation de mots, mais une école spirituelle et éducative, grâce à laquelle les générations étaient imprégnées de l’amour du Prophète (paix et salut sur lui) et de sa morale et de ses vertus. Il a souligné que la pérennisation du festival des Nuits de la Louange depuis plus d’une décennie confirme le statut du medh du Prophète (PSL) dans la culture mauritanienne, de même qu’elle confirme l’excellence du festival, son succès et l’engouement constant de tous pour lui et ses nuits, caractéristiques qui se sont multipliées lors de cette édition. Pour sa part, Mohamed Aly Ould Bilal, président du Centre Taranim des arts populaires, a déclaré que l’idée du Centre Taranim est née il y a douze ans d’un simple rêve de faire revivre le patrimoine de la louange du Prophète (PSL), non seulement en tant qu’héritage artistique, mais aussi en tant qu’identité culturelle vivante, pont entre les générations et espace favorisant la cohésion sociale. Il a renouvelé son appel à l’inscription du medh sur la liste du patrimoine mondial en tant que partie intégrante de notre identité culturelle. Une exposition culturelle est visitée par la délégation présidée par la première dame. Elle se tient en marge du festival et qui comprend plusieurs pavillons dont la Mahadra, les arts populaires et leurs instruments, le projet d’enseignement des arts populaires, le projet d’écriture des textes de louanges, un pavillon présentant certaines œuvres du défunt journaliste Mohamed Fall Ould Oumeir,dont la dame a rendu hommage à sa famille pour ses travaux et un autre d’art plastique. La première soirée du festival a été marquée par des récitations de troupes de Medh qui ont chanté les louanges du Prophète Mohammad (PSL) sur l’air de ce qui est connu localement sous le nom de “Neifarah” (flûte).

