Le directeur général de l’Agence nationale de l’emploi, M. Abdel Fatah Abdel Fatah a déclaré que durant la période entre août et octobre 2024, que son établissement financé 1 099 petites et moyennes entreprises, 1 169 activités génératrices de revenus et a soutenu 152 projets existants. Il a également assuré que des actions sont actuellement en cours pour créer 200 emplois dans le secteur agricole, financer 400 projets dans les wilayas du Gorgol, du Guidimagha et dans la commune de Dar Naim (Nouakchott Nord) et cela en plus du lancement d’un projet pilote pour créer des opportunités d’emploi dans le domaine du transport urbain dans les wilayas des deux Hodhs et de l’Assaba. Le directeur a révélé que d’autres projets similaires seront lancés dans d’autres domaines tels que la pêche, l’élevage et d’autres chaînes de valeur prometteuses auxquels s’ajoute un volet spécial qui sera aussi mis en place pour soutenir l’entrepreneuriat, notamment chez les femmes et les jeunes. « Tous ces projets ont été étudiés et des critères objectifs ont été définis pour sélectionner les bénéficiaires en fonction de leurs compétences », a fait remarquer le directeur général de l’Agence. Au sujet des perspectives d’avenir, le secteur va ouvrir de nouveaux horizons à toutes les catégories de jeunes, qu’il s’agisse de ceux encore en phase de formation, comme les diplômés des Mahdaras pour lesquels l’Agence offre un service spécial pour faciliter leur insertion au marché du travail, ou des jeunes demandeurs d’emploi, pour lesquels des programmes ont été lancés pour les accompagner et les orienter vers les secteurs du marché comme ceux de la viande, les produits laitiers, la pêche, les transports, l’agriculture et autres. De son côté, le directeur adjoint de l’Administration générale de la formation professionnelle, M. Mohamed Fall Ould Yahya, a déclaré que la formation technique et professionnelle joue un rôle essentiel dans la lutte contre le chômage pour doter les jeunes des compétences leur permettant de répondre aux besoins du marché du travail dans des secteurs stratégiques tels que les infrastructures, l’énergie, les technologies de l’information, entre autres. Il a précisé que le nombre de place dans les écoles de formation professionnelle est passé au moins de 4 000 au cours de l’année académique 2018-2019 à environ 13 000 au cours de celle de 2023-2024 notant que le démarrage du deuxième trimestre de l’année académique 2024-2025 a permis une augmentation de près de 40%, soit 19.000 places, ce qui, souligne-t-il, est une preuve éclatante que ces actions tendent vers la réalisation de l’objectif visé par le programme « Mon Ambition pour la Nation », qui est d’offrir 115.000 opportunités de formation à la jeunesse mauritanienne d’ici 2030. On peut constater que le nombre de places est en deçà des attentes car la formation n’a pas atteint 20% des attentes du programme prévu d’ici 2030.
