
La ministre de l’environnement et du développement durable, Mme Massouda Mint Baham Ould Mohamed Laghdhaf, a visité, jeudi 10 avril, un certain nombre d’usines privées de production de farine de poisson et le site de la réserve naturelle de la Baie de l’Etoile à Nouadhibou, en marge de l’atelier de concertation sur la gouvernance et la gestion de la réserve naturelle de la Baie de l’Etoile qui se tient actuellement à Nouadhibou. La visite comprenait un entreprise de fabrication de farine de poisson qui filtre et traite les eaux usées de la farine de poisson et absorbe ses odeurs désagréables. La ministre a reçu des explications techniques de la part des responsables de ces installations, qui l’ont renseignée sur les caractéristiques et les normes de sécurité environnementale. Elle a également visité le laboratoire et a été informée des mesures prises pour garantir l’hygiène des produits, du statut de la main-d’œuvre dans les deux entreprises, ainsi que des canalisations utilisées pour déverser dans l’océan les eaux utilisées dans l’industrie de la farine de poisson. Elle a parachevé sa visite en se rendant dans la réserve naturelle de la Baie de l’Etoile, où elle a pris connaissance des efforts déployés par certaines organisations non gouvernementales actives dans le domaine de la protection de l’environnement et de la propreté des plages. La ministre a reçu des explications techniques du directeur de la protection des plages, des zones humides et des aires protégées, M. Ly Djibril, sur l’évolution actuelle des enjeux autour de la réserve, notamment l’état de conservation des écosystèmes sensibles et la progression de l’urbanisation aux abords de la réserve, qui a des impacts négatifs sur l’environnement directement et sur le lagon. Les explications ont également porté sur le plan de gestion et de remise en état de la réserve, qui tiendra compte de toutes les activités sociales et économiques menées à l’intérieur et autour de la réserve, lesquelles doivent faire l’objet d’un suivi afin de garantir que leur impact sur les ressources et les écosystèmes de la réserve soit réduit au minimum. Il a ajouté que la conservation de la biodiversité n’est pas incompatible avec le développement économique et social et que la protection de ces ressources doit se faire de manière durable.

