Semaine sanglante à Nouakchott et à Nouadhibou | Nor Info

Semaine sanglante à Nouakchott et à Nouadhibou

jeu, 19/04/2018 - 21:53

Plusieurs sources sûres indiquent une augmentation croissante du banditisme et de la délinquance dans les deux grandes villes que sont Nouadhibou et Nouakchott. En effet , on peut remarquer que la seule semaine du début du mois d’avril, près de trois morts ont été répertoriés par la police. Le premier est celui d’un jeune, la vingtaine dépassée, qui a été tué à coups de poignard par son ami, selon des sources. Le corps sans vie du jeune homme a été retrouvé dans un parc situé non loin de chez son ami, supposé être l’auteur du meurtre. D’autres sources évoquent une bagarre et d’autres déclarent que le meurtre a été commis au moment d'un acte de chantage. Le drame s’est produit dans le quartier populaire de Tarhil au nord-est de Nouadhibou, tard dans la nuit du jeudi 5 avril. Les services de la police ont réussi à mettre la main sur le principal suspect qui a été livré aux enquêteurs, dit-on. Ce meurtre vient s'ajouter à deux qui se sont produits à Arafat le dimanche et à Toujounine le mercredi et une tentative de meurtre commise à la BMD ce mardi. Plus proche de nous le lundi 9 avril, à 14 heures 30, dans le quartier de la BMD, à quelques mètres de l’Immeuble El Mamy, un jeune garçon a été poignardé trois fois par son ami, a-t-on appris d'une source sûre. Selon cette source, un jeune voulait agresser son ami en prenant son téléphone portable. Devant, le refus catégorique de ce dernier qui s'est opposé farouchement à lui, il a sorti son poignard avant de lui asséner des coups. Après son forfait, il a pris la fuite. Alertés, les éléments de la police de Tevragh-Zeina I sont descendus sur place pour constater le forfait et évacuer le blessé vers les urgences du Centre hospitalier de Nouakchott. Interrogée, une source au sein du bloc opératoire des urgences du CHN a confirmé au reporter de Tawary, que la victime doit subir une à deux interventions chirurgicales dans la journée du mardi, d’où, la gravité de ses blessures qui semblent être profondes. C’est au retour que la brigade recherche et de la lutte contre la criminalité a déniché l’agresseur présumé. Dans ce cas, un témoin oculaire n’a pas exclu les effets de la drogue dans le milieu des jeunes. Il faut rappeler que c’est le second crime grave commis dans moins de vingt quatre heures après le meurtre commis à Arafat, la capitale du Nouakchott-Sud. Là, c’est un autre jeune qui a sauvagement tué à coups de poignard son ami. C’était dimanche 8 avril, peu avant la tombée de la nuit. Un individu, âgé de 30 ans, y a été sauvagement poignardé à mort par son ancien compagnon. Après le premier coup, le blessé fuit alors en direction de la grande route pendant que son bourreau le poursuit, lui assénant un autre coup de couteau dans le dos, rapportent diverses sources. Il s’affale juste au bord de la route vidant de son sang avant de rendre l’âme sur le coup. Alertés les hommes de la brigade recherche du commissariat de police Arafat I se lancent sur ses traces et l’arrêtent dans moins d’un quart d’heure. Sur place, les autorités ordonnent l’ouverture d’une enquête pour connaitre les causes de ce meurtre. Selon des sources, les deux anciens amis s’étaient bagarrés, il y a de cela quelques semaines et depuis ils ne se parlent plus. Par A.S