La Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) a lancé à Nouadhibou un atelier débattant les risques liés aux professions. La finalité de cet atelier est d’examiner, étudier et limiter les risques liés à l’emploi de manière générale et dans le secteur minier en particulier. C’était le mercredi 26 décembre en présence du secrétaire général du ministère de la fonction publique. Celui-ci a mis en exergue à cette occasion l’importance de cet atelier de deux jours, visant à limiter les risques professionnels et accroitre par voie de conséquence la rentabilité économique, tout en réduisant les accidents de travail. . Le Directeur Général de la CNSS, M. Ethmane Ould Mohamed El Mamoun, a souligné auparavant l’importance de cette rencontre consacrée à la discussion et à l’échange des points de vue entre le secteur minier, les opérateurs et les responsables sur les voies et moyens de prévention des risques professionnels, afin de réduire les accidents du travail et les maladies professionnelles. « L’assurance contre les risques professionnels est l’une des trois assurances prises en charge par le système de sécurité sociale appliqué au niveau de la Caisse », a-t-il affirmé, mettant en exergue les efforts déployés par son établissement pour améliorer les conditions de travail en fournissant les éléments de sécurité professionnelle et de main-d’œuvre spécialisée, à travers la formation professionnelle et universitaire spécialisée, en plus de la mise en place d’infrastructures contribuant à la limitation des risques professionnels. Le maire adjoint de la commune de Nouadhibou M. Eida Ould Mohamed Saleh a loué pour sa part, dans son intervention l’organisation de cet atelier dans la ville, saluant au nom des habitants les nombreux acquis réalisés ces dernières années dans les domaines de développement. Il faut noter que les débats ne sont pas restés limités sur le secteur minier. Au niveau halieutique, plusieurs intervenants ont sollicité l’intervention des pouvoirs publics afin de limiter les problèmes voire les dangers que peuvent provoquer les usines de Moka qui déversent sur la ville des odeurs nauséabondes venues des activités de transformations de poissons dans ces usines. D’autres ont parlé du manque de prise en charge par les sociétés privées de certaines activités qui provoquent parfois à long terme des maladies aux professionnels. Non soignés, sans primes à la source, le travailleur risque parfois sa vie pour la promotion des activités d’autres. Avec ami
