La chambre pénale du tribunal de la wilaya de Nouakchott ouest a décidé jeudi 5 octobre de délibérer dans l’affaire Nouh ISSA (voir photo) durant la séance prochaine arrêtée pour le jeudi 12 octobre prochain. Tiré de la prison, où il croupit encore pour avoir été le premier à divulguer les dires diffamatoires contre le prophète Mohammed (PSL) d’une élève candidate au baccalauréat à partir de l’Adrar, il a été interrogé jeudi 5 octobre lors d’une séance pleinière par le président du tribunal le juge Mohamed Cheikh Jeddou sur les faits qu’on lui reproche,ceci avant que le vice procureur de la République n’avance les faits dont il est incriminé à savoir, le dépassement des lignes rouges en touchant aux constantes religieuses. Le parquet général a demandé dans ce sens la peine la plus sévère pour l’accusé le prof Nouh ISSA à savoir 5 ans de prison ferme avec une forte amende. La défense de celui-ci composée de notamment Me Javaar ABEIHet Me Muamar AHMED SALEM ont durant les plaidoiries expliqué que leur client n’a commis aucun crime qui puisse être puni de cette manière sachant pertinemment que leur client Nouh ISSA, un juriste sur la plan islamique doublé d’un prof d’instruction religieuse connait ses limites qu’il ne peut dépasser. Pour ses avocats, qui ont demandé la libération pure et simple de Oul ISSA avec sa réhabilitation, ce que leur client a fait n’était que de la jalousie et du soutien au prophète (PSL). Signalons qu’après les plaidoiries, le président du tribunal a levé la séance sans prononcer de sentence dans cette affaire; ceci afin de réfléchir amplement sur la décision à prendre. L’accusé le juriste professeur Nouh ISSA, qui a démissionné de son travail pour, dit-il, la victoire du prophète (PSL), a été remis à la prison , en attendant le verdict final qui aura lieu le jeudi prochain 12 octobre.
Pour nordinfo
AS
