Dans un meeting grandiose qui a eu lieu samedi 6 mai à Nouadhibou, la coordination du parti Insav dirigée par Me Mohamed Mahmoud Ould Ematt, l’ancien compagnon d’Ahmed ould DADDAH, n’a pas lésiné avec les moyens pour soutenir son autre camarade au sein du RFD M. Deddahy ould Khailany devenu, par un tour de bras, conseiller du ministre de l’élevage. Une foule grandiose était là pour écouter les nouveaux membres de la coordination et candidats du parti El INSAV. Le discours de Ould Ematt était sans ambages. « Il faut impérativement dévisser l’actuel maire sortant de son fauteuil et ce sera fait lors du scrutin du 13 Mai » dira-t-il lors de son intervention suivie par des salves d’applaudissements de la part des militants du parti venus nombreux. Le meeting a duré des heures et a vu l’intervention des candidats du parti à la région, à la députation et à la mairie. Il faut noter que parmi les 35 listes candidates pour les mairies de Nouadhibou, celle de Nouadhibou intéresse l’écrasante majorité des 66.423 électeurs. Et c’est pour elle que l’engouement ici est le plus remarquable. La campagne électorale amorce son dernier virage, cette semaine et les antagonismes entre les deux pôles que sont les partis INSAV ; celui du bras politique du président de la République et AL KARAMA, parti de la majorité aujourd’hui honni par les premiers sont visibles. On signale que le meeting de INSAF a drainé des milliers de personnes. En effet, le parti « El Insaf » a préparé cette après-midi un meeting qui, malgré la finale de la Coupe du Roi, remporté par le Réal Madrid, a fait le plein en drainant une mobilisation de ses électeurs emportés par le show de Mouna Mint Dendeni et Hamzo Bryn. Le candidat Ahmed Ould Khattri, que le maire sortant Ould Belaly n’a pas, non plus, ménagé dans ses divers discours, parait plus serein et mesuré dans ses propos se contentant de dérouler son programme électoral et au besoin répondre aux attaques portées contre lui par son principal adversaire. Paradoxalement, les sorties intempestives du maire-sortant focalisées contre le candidat de « El Insaf» et ses soutiens, comme ce fut le cas aussi avec le président de la FFRIM, suscitent une surchauffe de l’ambiance électrique qui prévaut actuellement. Les piques intentionnellement inamicales lancées pendant la campagne enveniment d’une situation déjà répulsive entre les deux camps. Dans tous les cas, la relation entre les deux camps ne pourrait qu’empirer mais les deux parties sont obligées de composer car il n’y aura pas de 2ème tour, la proportionnelle n’exigeant. Donc Wait and See. AS
