Les groupes parlementaires d’opposition (Frud, Sawab et Tawassoul) ont dénoncé, dans un communiqué, les procédures engagées, notamment la levée de l’immunité, contre le député Mohamed Bouye Ould Cheikh Mohamed Fadel (voir photo) suite à son intervention. Ils ont déclaré mardi 25 juillet que ce que vise le pouvoir exécutif à travers la cabale contre ce député est contraire à la constitution et à la loi. Le communiqué appelle d’ailleurs tous les députés à s’opposer à l’empiètement du pouvoir exécutif sur le pouvoir législatif et la violation des textes constitutionnels explicites qui accordent l’immunité aux parlementaires dans l’exercice de leurs fonctions, quelle que soit leur position. Dans ce cadre, près de 17 députés de la majorité issus des partis karama, islah, hatem, fadila, el koutel rassemblés dans un groupe parlementaire ont eux aussi refusé la levée de l’immunité du député haut cité. D’ailleurs ce groupe qui a refusé de se réunir en conclave a créé une initiative afin de mettre fin aux mesures de levée de cette immunité. Le groupe a demandé une audience avec le président de la République ainsi que le ministre de l’intérieur afin de mettre fin à la crise au sein l’A.N occasionnée par les paroles d’un député mécontent de l’approche arrêtée par les pouvoirs publics contre une auteure d’acte blasphématoire contre le prophète (Paix et Salut sur lui). . Rappelons que le ministre de la justice, Mohamed Mahmoud ould Bey, a remis au parlement une plainte officielle, accompagné d’une demande de levée de l’immunité du député Mohamed Bouye ould Cheikh Fadel.
