Le quatrième forum de la Conférence africaine sur la promotion de la paix, qui a débuté le 9 janvier sous la supervision du président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, s’est achevé jeudi 11 au Centre international de conférences « Al-Mourabitoune » à Nouakchott. La conférence, qui a été lancée sous le thème « L’éducation ancienne en Afrique : science et paix » pendant trois jours, a discuté de la créativité de l’expérience historique des sociétés africaines en termes d’institutions éducatives privées. Les participants au quatrième forum de la Conférence africaine sur la promotion de la paix ont abouti à un certain nombre de propositions et de recommandations, notamment l’introduction d’expériences éducatives positives et réussies dans les institutions éducatives anciennes au niveau du continent africain, l’encouragement de la création des ’’Aouqafs’’ civiles et gouvernementales pour soutenir les étudiants et les chercheurs. Ils ont aussi appelé au renforcement du lien entre l’éducation ancienne et l’école publique en Afrique. . C’est dans ce cadre que le président du Forum d’Abou Dhabi pour la paix, Cheikh Abdoullah ben Boyé, a passé en revue le rôle joué par les anciens centres d’éducation et les écoles à travers les âges dans la diffusion de la science et de la connaissance sur le continent, et les efforts qu’ils ont déployés pour établir la paix sociale, l’harmonie entre les différents segments des communautés locales et soutenir la science et les efforts de paix dans le présent et l’avenir, soulignant que le forum de cette année est « une nouvelle étape sur le chemin de la paix, que la Conférence africaine a emprunté dans sa recherche constante de l’harmonie, de la sécurité et du bien-être et de la sérénité. » Le président de l’Université du Caire, Mohamed Osman Elkhosh, a déclaré que le monde d’aujourd’hui doit réaliser et restaurer l’esprit de la science ancienne, étendre la science des objectifs et développer des institutions scientifiques anciennes pour entrer dans le système des stratégies et des fondements modernes de l’éducation nationale, soulignant que sans parvenir à la paix dans le cœur des gens, elle ne sera pas atteinte sur terre. La clôture du forum s’est déroulée en présence du Secrétaire général du ministère des affaires islamiques et de l’Enseignement originel, d’un certain nombre de ministres des affaires religieuses en Afrique, d’érudits de la fatwa, de leaders d’opinion et de décideurs.
