Le président du patronat : « Les produits de base abondent sur le marché national » mais….avec des prix inabordables pour le panier moyen de la ménagère | Nor Info

Le président du patronat : « Les produits de base abondent sur le marché national » mais….avec des prix inabordables pour le panier moyen de la ménagère

ven, 22/03/2024 - 11:04

Le marché mauritanien connaît une grande abondance de produits de base, a affirmé le jeudi 21 mars, au cours d'une conférence de presse organisée à Nouakchott, le Président de l’Union Nationale du Patronat Mauritanien, Mohamed Zine El Abidine Ould Cheikh Ahmed. Il n’y a pas de pénurie, contrairement aux allégations de certains, a-t-il précisé, disant que le pays dispose d’un stock de marchandises couvrant une période de six mois de consommation. Le Patron des patrons a passé en revue la bonne situation de l’approvisionnement des marchés mauritaniens, notamment pendant le mois de Ramadan. Et les prix ont diminué par rapport à l’année dernière durant la même période dit le président de l’UNPM. Une révolution agricole encore en cours, notamment dans la wilaya du Trarza, ayant permis à quelque 180 000 vaches laitières de s’alimenter à partir des fermes et périmètres exploités dans cette wilaya et de fournir 110 000 litres de lait pour les usines de Nouakchott, a-t-il ajouté, dans le cadre des efforts déployés pour atteindre l'autosuffisance alimentaire pour certains produits de base. Les expériences menées récemment dans le domaine de la culture du blé, avec des technologies de pointe, ont connu un grand succès, a dit Ould Cheikh Ahmed demandant qu’elles soient appréciées à leur juste valeur, « car elles donnent l’espoir de voir le pays assurer dans le futur une autosuffisance en blé, produit que nous importons en grandes quantités atteignant parfois jusqu’à 700 mille tonnes », estime le président de l’UNPM. Mais les faits sont têtus et voilà ce qu’en dit le grand éditorialiste du Calame M. Ahmed Ould CHEIKH : « Il suffit juste de faire un tour au marché pour se rendre compte de la supercherie. Jamais la valse des étiquettes n’a été aussi flagrante qu’en ce mois béni. Et le pauvre citoyen, lui, continue de trinquer. Il voit les étals bien achalandés et n’a plus que sa bouche pour saliver… si c’est encore possible avec la soif et la faim qui lui tordent les boyaux ».

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